Les éléments forts de l’histoire et du paysage, nous ont inspiré l’essence de ce quartier avec d’une part la création d’une ligne directive forte dans le paysage (qui poursuit le chemin rectiligne en direction du château de Montgeoffroy), et d’autre part la plantation d’un grand parc central boisé en écho avec les bois environnant

Autour de ces éléments paysagers forts se déploient des quartiers avec des identités différenciées, correspondant à des façons d’habiter propres, et favorisant une mixité urbaine pour inventer un nouveaux « vivre ensemble »: les hameaux, les villas (impasses denses et structurées), le parc, les jardins.

Le quartier s’organise autour d’une démarche environnementale volontaire et assumée :

• Conserver la trame viaire existante, sans modification.
• Instaurer une trame viaire apaisée, à caractère résidentiel,  favorisant la mixité des usages pour une sécurité optimum. Le traitement unitaire des voies dans le quartier avec l’utilisation de pavés enherbés minimise leur impact dans le paysage.
• Installer la résolution de la gestion de l’eau comme un élément paysager fort, en créant de grandes noues traversantes qui se raccordent sur l’axe piétonnier central.
• Favoriser la continuité des liaisons douces
• Créer un maillage végétal fort avec la maitrise par des plantations publiques de la lisière espace privé/espace public.
• Faciliter l’implantation bioclimatique des maisons avec des parcelles privilégient des jardins bien exposés

L’ensemble des sept logements sont desservit par une voie interne créée au cœur de l’ilot B1.

De la géométrie du terrain découle la forme des parcelles en longueur : environ 8.80 m de large par 25 m de profondeur. Les garages sont implantés dans une première bande en limite de la voie. Dans une deuxième bande en retrait de plus de 11m de la voie, se situent les constructions principales.

Cette disposition permet de créer un espace extérieur orienté Sud, tout en préservant l’intimité par rapport à la rue grâce aux garages et clôtures.

Les logements sont groupés par deux pour créer des proportions harmonieuses.

L'opération répond au niveau RT2012 (isolation performante, chauffage et eau chaude par chaudière gaz individuelles à condensation, production photovoltaïque en autoconsommation avec un capteur intégré par maison, ventilation hygroréglable B).

L'ensemble immobilier comprend deux bâtiments disposés à l'angle de la parcelle et du carrefour d'entrée de la ZAC :

• un bâtiment de logements collectifs, tel un signal à l’angle du terrain en réponse à l’entrée de la ZAC. Sur chaque niveau, les 2 à 3 logements sont orientés dans des directions différentes dans un souci d’intimité de chacun. Chaque logement a une terrasse ou un balcon avec un abri de rangement.
• un bâtiment de logements intermédiaires, en adéquation avec la nécessité de construire en R+2 tout en maintenant une individualisation du logement. Chaque logement a sa propre porte d’entrée depuis l’extérieur, et possède un espace extérieur (jardin et/ou terrasse).

Les constructions sont épannelées pour assurer la transition entre les bâtiments collectifs et les logements individuels à venir.

Le volume principal est en maçonnerie, tandis que les éléments rapportés tel que brises-soleil, pergolas, balcons sont en serrurerie. Les toitures sont traitées avec des formes de pentes enveloppants le dernier niveau de la construction, et traitées avec une couverture en anthrazinc. Le bois, sur les abris terrasses et les gardes corps, apportent un matériau naturel et chaleureux à l’image du projet.

Dix logements locatifs individuels destinés aux personnes âgées non dépendantes ont été construits dans un parc arboré à proximité de la maison de retraite Alain et Jean Crapez.

L'ensemble est conçu dans l’esprit d’un hameau : les maisons accolées par deux ou trois, s’organisent autour d’une place, lieu de rencontres et d’échanges.

Chaque logement dispose d’une terrasse et d’un jardinet orienté sud. L’intimité de ces espaces et du logement est préservé par une orientation sans vis-à-vis, et par la réalisation de clôtures et de masques végétaux.

Les garages et stationnements sont regroupés à l’entrée du projet. Les cheminements piétons entre les stationnements et les logements sont paisibles, grâce notamment à la création de rampes, et à l’accompagnement paysagé.

Les logements atteignent une performance supérieure de 20% à la RT 2012 grâce à une isolation performante, des chaudières individuelles à condensation, des panneaux photovoltaïques.

La « maison Saint-Camille », située rue du parvis Saint Maurice à Angers face à la cathédrale, a été entièrement réhabilitée en vue de l’installation de l’évêché.

Un évêché est à la fois le lieu de résidence de l’évêque, son lieu de réception et de travail, ainsi que celui de son secrétariat personnel.

Le site composé de deux maisons accolées s’adapte parfaitement au programme :

• d’une part, rue du Parvis Saint-Maurice, un logis du 18^e siècle en R+2, est réhabilité en bureaux
• d’autre part, montée Saint-Maurice, une maison d’habitation datant du 16^è siècle, est réhabilitée en logements, avec l’habitation privée de l’évêque et des chambres pour accueillir les visiteurs
• au centre, l’ancienne cour créée le lien entre les différents niveaux des deux constructions avec l’installation d’un ascenseur.

Les façades sont peu modifiées : réouverture de deux fenêtres dans des modénatures existantes à l’est, ouverture d’une porte piétonne à l’ouest.

A l’intérieur le projet décloisonne les espaces pour créer des lieux de travail et d’habitation sobres et confortables. Le choix des matériaux et la qualité des prestations ont fait l’objet d’un soin particulier.

10 logements locatifs ont été aménagés sur deux sites de la commune de Auvers-le-Hamon :

• le premier, PRIEURE, en cœur de ville, accueille 4 T2-T3 à destination des séniors.
• Le second, COUTURE, propose 6 logements familiaux (T3-T4) au sein d’un nouveau quartier d’habitat.

Chaque ensemble est conçu de façon à offrir un ensoleillement maximum aux logements avec les pièces de vie, terrasses et jardins orientés au sud. Bénéficiant d’une organisation intérieure très ouverte et compacte, les logements limitent les déperditions énergétiques tout en bénéficiant d’un type de chauffage innovant (poêle à pellets).

L’architecture reste simple, alliant toitures ardoise et terrasses, maçonnerie enduite et bardage bois naturel, non traité. Les garages sont séparés de l’habitation, en alignement sur rue, afin de préserver la santé des habitants et l’intimité des jardins.

Les jardins et espaces verts sont largement plantés de haies bocagères variées et de fruitiers.

Les établissements Maisonneuve, fournisseur de produits métallurgiques dans l’ouest de la France, a souhaité étendre son bâtiment de stockage situé dans la ZI de Bellitourne. L’extension de 7 840 m² porte la surface du bâtiment à 30 930 m². L'opération, de part ses dimensions et ses couleurs, s’inscrit dans le prolongement du bâtiment existant. 

La nature de l’activité abritée (stockage et manutention) se satisfait d’une construction très simple : bardage à simple peau, sol en enrobé.

Situé à mi-coteau, le terrain bénéficie d’un cadre rural de qualité. Les deux bâtiments semi-collectif profitent au mieux de la déclivité importante du terrain en offrant des jardins au sud pour les logements du rez-de-chaussée, et des jardins au nord pour les logements du premier étage, complétés d’une large terrasse au sud.

Les volumes en pignon, couverts en ardoise, permettent une transparence sur la haie bocagère en fond de terrain. L’intimité des jardins est préservée par les stationnements couverts et les locaux annexes construits en front de rue. Les logements individuels respectent des volumes simples, pour partie en toiture ardoise et en toiture-terrasse.

La ville d’Angers a souhité rénover le groupe scolaire Voltaire situé à Monplaisir, quartier en pleine mutation. Notre intervention s’est attachée à donner une nouvelle identité au lieu, plus contemporaine, en adéquation avec des principes éducatifs tels que la pédagogie de l’éveil, l’ouverture sur l’extérieur et l’intégration dans le paysage.

Elle s’articule autour des points suivants

• Créer un signal le long de la rue par  un auvent coloré au-dessus d’un grand parvis, espace mixte entre ville et école, traité comme une place publique
• Façonner des espaces chaleureux qui accueillent les enfants et les parents grâce au choix des matériaux et des couleurs  (bois en façade, préaux translucides, sol clair ,…) mais aussi par la générosité et la fluidité des circulations intérieures, imaginées comme de larges rues éclairées naturellement
• Mettre en place une charte environnementale axée sur les économies d’énergie, le confort thermique et le confort visuel.

En résumé, redonner des couleurs à l’école, en en faisant un repère et un lieu attachant et singulier pour ses habitants.

La maison de retraite Sainte-Marie, qui se situe dans un vaste jardin enclos au cœur de la ville, souhaitait accueillir une nouvelle population de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cela induisait un bâtiment radicalement différent de la construction initial qui puisse répondre aux préoccupations architecturales suivantes : offrir des espaces lumineux, repérables, à l’échelle humaine ; garder un aspect domestique aux volumes et profiter au maximum de l’environnement paysager ; s’inscrire dans une démarche environnementale aboutie.

L’UHR se pose comme une extension différenciée, lisible, une forme organique qui vient se raccorder à l’existant en « douceur ».