Bâti dans les années 1970 au sein de l’ancien parc du château de la Perrière (classé Monument historique) à Avrillé, l’INDE n’est plus en fonctionnement depuis 2016. L’Etablissement Public pour l’Insertion par l’Emploi souhaite aujourd’hui restructurer l’intégralité du site, afin d’y implanter un centre d’accueil mixte pour 165 volontaires.

Ce projet ambitieux comprend un service d’administration, des salles de cours et un internat pour femmes (l’internat pour hommes faisant l’objet d’une construction neuve, à part du présent projet). Une salle de restauration et une cuisine centrale seront créées dans une extension au RdC. Pour terminer, la chapelle attenante sera réhabilitée en salle polyvalente.

LES ENJEUX

• Assurer la greffe d’un quartier nouveau proche du centre-ville, en prolongation des quartiers d’habitat récents.
• S’appuyer sur la qualité environnementale du site et son identité pour dessiner le futur quartier.
• Mettre en place des espaces verts composés sur les trames naturelles inter-quartiers.
• Etablir une porosité de circulations piétonnes dans l’ensemble du quartier.
• Proposer des ambiances de quartier variées, chacune porteuse d’une identité forte.
• Assurer une mixité sociale et privilégier la qualité de vie par des espaces publics de qualité et des espaces privés protégés.
• Dessiner une entrée lisible donnant sur la route de Parigné afin de ralentir la circulation et mettre en valeur l’espace naturel attenant.
• Mettre en place une charte urbaine adaptée au lieu et au projet.

DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE

• Prise en compte des éléments structurant du site et de son environnement  (relief, vues, trame paysagère...)
• Relation harmonieuse des logements :
  • Parcelles différenciés (accès, vues,ambiances)
  • typologies de logements variés (intermédiaire, goupé, individuel en bande, individuel libre, eco-quartier)
  • Organisation de l’espace en hameaux
  • Liaisons douces privilégiées
  • Dessin organique des voiries
• Gains énergétiques
  • Orientation du bati pour un ensolleillement optimum
• Préverdissement : constituer une trame végétale compatible avec l’urbanisation future

Une communauté de Sœurs habite une maison ancienne située à Arquenay à proximité de l’église. Les lieux étaient inadaptés (accessibilité, isolation thermique, confort d’usage…). La réhabilitation de l’habitation des religieuses (bâtiment principal) a consisté en :

• la démolition des parties de construction les plus vétustes dont le coût de rénovation n’était pas cohérent avec le projet d’ensemble
• le réaménagement complet des locaux existants et leur extension : création d’une galerie couverte et d’une arrière-cuisine
• l’aménagement d’une chapelle ouverte au public

Les circulations ont également été recomposées : une galerie assure une liaison à l’abri entre les bâtiments, un nouvel escalier dans la tour existante permet un accès confortable à l’étage, et un ascenseur complète le dispositif. Les constructions sont rénovées dans le respect de l’existant : matériaux et teintes sont maintenus. La galerie de liaison adopte un vocabulaire plus contemporain avec une structure métallique et de grands vitrages.

Les espaces extérieurs ont été réaménagés : réfection de la cour d’entrée en enrobé beige avec à l’arrière, le réemploi des pavés du site pour les cheminements extérieurs.

Enfin, le bâtiment Marie de la Croix a été entièrement réhabilité et restauré, afin d’accueillir les archives des Soeurs et une tisanerie.

La mairie de Tiercé a souhaité profiter d’une réorganisation nécessaire de ses locaux pour réfléchir à une réhabilitation plus globale du bâtiment.

Disposant d’un beau bâtiment du 19ème siècle, très ornementé mais aussi abîmé, le maître d’ouvrage décida de non seulement réaménager ses bureaux de l’étage, mais aussi de rénover sa façade. Cela donna l’occasion d’agrandir l’accueil au RDC afin de le rendre plus ouvert et convivial.

Cette réhabilitation a permis une mise aux normes complète des locaux aménagés, avec l’installation d’un ascenseur sur la façade arrière. Cette réflexion sur l’ensemble du bâtiment confère une cohérence au lieu : les travaux ont mis en valeur la mairie, optimisant les espaces, et offrant une qualité d’usage au quotidien tout en rendant possible l’évolution du bâtiment.

Dans la continuité des travaux de réhabilitation de l’IUT, l’opération consiste à les restructurer les espaces intérieurs des bâtiments A et B : réorganisation fonctionnelle et technique des locaux, mise aux normes accessibilité et sécurité. L’un des enjeux majeur est la mise en place d’une ventilation contrôlée. Les prestations du projet sont établies dans un souci du confort acoustique des usagers.Une attention particulière est également portée au phasage du chantier afin d’assurer un confort de vie aux usagers pendant les travaux. A chaque étape, la concertation de tous les acteurs du projet permet de synthétiser et de valider les besoins à prendre en compte dans le respect du budget.

L'opération s’inscrit dans un quartier d’habitation récent au cœur du bourg de Vauchrétien. Les logements semi-collectifs s’organisent afin de bénéficier d’un ensoleillement optimum : les entrées se font par des coursives en façade nord, et les pièces de vie principales sont orientées au sud. Tous les logements bénéficient d’un espace extérieur, terrasse ou grand balcon.

La construction juxtapose les volumes de toitures à deux pans en ardoise et de toits-terrasses, donnant une image à la fois traditionnelle et contemporaine. Les hauteurs de faitage sont ainsi limitées pour des proportions plus harmonieuses. Des coursives et des balcons (surmontés d’un brise soleil) viennent se greffer au corps principal du bâtiment. Ces éléments, par leur motif et leur teinte rouge, animent la volumétrie par ailleurs sobre.

Malgré un chauffage électrique, le projet obtient une bonne performance thermique grâce à l’utilisation d’un système innovant de blocs de coffrage isolant en béton de bois pour les murs périphériques, ainsi qu’à l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture.

mmeuble de 48 logements. L’opération consista à s’inscrire dans la continuité du bâtiment existant. Les teintes, les matériaux et la volumétrie du bâtiment existant sont réutilisés avec une écriture architecturale contemporaine.

L’organisation du bâtiment et son implantation sur le site permet :

• Le maintien de l’accès au terrain depuis le boulevard Camus : accès au stationnement dans l’immeuble existant et aux cinq places de stationnement créées.
• L’harmonisation de la volumétrie avec celle du bâtiment existant : reprise des volumétries en gradin côté boulevard selon le principe du bâtiment existant (création de grandes terrasses dans les étages)
• L’implantation en retrait du boulevard afin de respecter cet axe paysager.

Les matériaux marquent le découpage des volumes principaux du bâtiment qui se superposent et s’enchevêtrent : le béton matricé assoit le RdC côté espace public et entrée, le bardage bois identifie les volumes sur un double niveau, les autres volumes apparaissent en enduit clair. Les garde-corps en serrurerie apportent de la légèreté tant par leur teinte blanche, que leur motif de « micro » perforations. Les teintes, un camaïeu de gris, contribuent à l’une unité de l’ensemble.

La commune déléguée de Saint-Laurent-des-Autels dispose actuellement d’un restaurant scolaire sous-dimensionné et obsolète. Elle souhaite, avec ce nouveau projet, proposer aux élèves des écoles publique et privée un espace commun de qualité, en plein cœur de ville.

Disposant de peu de terrain facilement accessible, elle s’est décidée pour investir la parcelle accueillant l’actuel restaurant. Accolé à la mairie, le terrain est proche du groupe scolaire public, du CLSH et des salles polyvalentes. Cette parcelle reste cependant très contrainte eût égard à l’envergure du programme.

Le projet propose donc de réaliser le bâtiment sur deux niveaux : les primaires restent en bas avec l’usage de la cour en rez-de-chaussée alors que les maternels s’installent à l’étage, avec à leur disposition une grande terrasse protégée. L’architecture, par le jeu des volumes et les citations de matériaux existants comme la brique, réussit à s’intégrer dans les constructions environnantes modestes mais complexes, tout en proposant des espaces chaleureux et ludiques.

La commune de La Gaubretière a mandaté EPF Vendée afin de réfléchir au devenir d’une friche industrielle qu’elle possède, l’ancien site «Forège». Ce lieu, qui fait partie intégrante du passé de la commune, est très bien situé en cœur d’agglomération, avec une belle ouverture sur le grand paysage. Il s’impose comme une réserve foncière importante pour un nouveau quartier d’habitat. Cependant, les contraintes environnementales sont très fortes : une pollution étendue nécessite l’enlèvement des terres et leur stockage sur place pour partie.

Il s’est donc agit dans ce projet de réfléchir tout à la fois à l’identité de ce quartier, marqué par un passé encore vivant, et à la façon de gérer au mieux les terres à conservées.

La solution d’utiliser ces terres à des fins paysagères s’est imposée comme une nécessité physique et historique et a construit le projet, qui propose un vaste espace de jeux paysagé. Mettant en œuvre toutes les préconisations sanitaires, les terres polluées deviennent lieu de jeux et de découverte et ne se cachent pas. C’est une sorte de réconciliation entre passé et avenir.