La « Pièce de Villeneuve », située sur la commune de La Daguenière, était destinée à l’urbanisation. Elle apparaît comme une pièce manquante d’un « puzzle » dans un quartier d’habitations. Elle a été intégrée dans un tissu urbain cohérent, tout en maintenant le caractère champêtre du lieu, et ce dans un contexte réglementaire complexe. A cet effet, le projet s’est organisé autour d’un grand espace vert central, sur lequel viennent se greffer des impasses. Le bâti créé, issu de parcelles variées, reprend les lignes d’implantation des maisons environnantes afin de bénéficier d’un ensoleillement optimal. Un maillage de circulations douces et une attention particulière aux végétaux complètent cet aménagement simple mais agréable.

La commune de Gesté envisageait l’aménagement d’un quartier d’habitation d’une trentaine de lots sur le secteur Saint-Julien, en proche périphérie de son centre. Situé au sein d’un environnement à deux visages, rural et pavillonnaire, le projet proposait d’organiser les espaces autour de grandes lanières vertes traversantes, qui structuraient le quartier en hameaux, et faisaient le lien entre la partie naturelle et la partie urbanisée du site. Elles avaient un double usage, technique par la récupération des eaux pluviales, et paysagères en créant de vastes promenades qui isolaient les bâtis. L’organisation du bâti s’attachait à privilégier l’orientation au sud des maisons.

La commune de Daumeray envisage l’urbanisation du secteur de la petite fontaine avec la construction de 238 logements sur 14 ha. Souhaitant un projet innovant, elle s’est orientée, aidée par le CAUE, vers un projet d’écoquartier. Le but du projet consiste à assurer la greffe avec le tissu peu dense environnant, à proposer des modes d’habitat variés et novateurs, à privilégier la qualité de vie au sein du quartier, tout en dessinant une nouvelle entrée de la commune et en préservant / mettant en valeur un environnement privilégié. Le projet répond à ces enjeux dans le cadre d’une démarche environnementale aboutie.

La ville de La Flèche souhaitait poursuivre la rénovation de son centre-ville par l’aménagement de la rue Carnot, rue très commerçante en hyper-centre. L'opération, qui s’est réalisée en concertation avec les commerçants et les élus, a prévu la valorisation des espaces piétons malgré la conservation des places de stationnement de part et d’autre de la voie. L’aménagement s’organise autour du rétrécissement de la voie principale, et la création de deux plateaux piétonniers. Il privilégie de grands trottoirs devant les commerces, avec un calepinage contrasté entre des bordures noires et un pavage en granit clair qui met en valeur le bâti et les terrasses des commerçants.

La commune de Baugé, forte d’un patrimoine exceptionnel, a souhaité réfléchir à la réorganisation des espaces publics devant ses monuments : l’accès au centre culturel René d’Anjou et la place de l’Europe devant le château. Les enjeux consistent à mettre en valeur le patrimoine tout en conservant l’esprit des lieux, à permettre l’accessibilité des PMR sur un terrain accidenté, et à gérer la circulation dans un tissu urbain dense et peu irrigué. Autour du centre culturel le projet prend la forme d’un parvis pavé festif et accueillant souligné par une grande rampe architecturale qui permet la liaison PMR avec la mairie et la place de l’Europe. La suite du projet est à l’étude.

La commune a souhaité une réflexion globale sur le site de la place Notre-Dame à l’occasion de la réhabilitation du musée Denais. Cette étude a abouti à la requalification de la place et à une étude de faisabilité logements/commerces. L’aménagement de la place est mis en place de façon à permettre l’accès PMR et à améliorer les conditions de circulation, piétonnes et voitures. Le choix des matériaux s’est orienté sur une réinterprétation des matériaux existants, traités de façon contemporaine, l’ensemble dans un esprit de grande sobriété afin de mettre en valeur l’église et le musée.

La construction du bâtiment industriel de « La Tôlerie Armoricaine » conçu par RO.ME ARCHITECTES en 1999, prévoyait dès l’origine son extension. Projetée en 2010, celle-ci s’inscrit donc naturellement dans la continuité du bâtiment réalisé. La surface de l’atelier se trouve doublée, ce qui la porte à 6 800 m². Une mezzanine prévoit l’aménagement futur de bureaux. Un auvent en façade nord-est permet de faire un rappel de la structure de l’auvent de l’entrée principale. Dans un souci de recyclage et d’économie, le chantier prévoit le réemploi d’une partie des matériaux existants (verre armé, descentes pluviales, habillage de bandeaux…).

L'opération a consisté en la restructuration d’un bâtiment en Maison d’Accueil Spécialisée permettant d’accueillir 20 résidents handicapés répartis en deux unités de vies de 10 logements. Les deux unités communiquent entre elles tout en ayant un fonctionnement autonome. Les « pièces de jour » (salons, salles d’activités, salles à manger...) se déploient dans la partie du bâtiment réhabilitée, en s’adaptant aux contraintes de l’existant. La partie neuve est reliée par deux galeries au bâtiment existant, créant un patio central. Cette extension est compacte et performante énergétiquement. Les chambres sont réalisées comme un « logement » avec chacune une salle d’eau.

La commune souhaitait créer un équipement de santé pluridisciplinaire afin de concentrer ces services sur sa commune. Le terrain choisi est une parcelle longue, mitoyenne d’une gare et d’une ancienne voie ferrée. Il s’agit avec ce projet de mettre en valeur le bâtiment de la gare en jouant sur les toitures et le rythme des volumes, de rendre lisible et repérable l’organisation du bâtiment en extérieur avec une alternance de volumes colorés. A l’intérieur du bâtiment, une circulation centrale éclairée naturellement offre un maximum de lumière naturelle, de perspectives sur le paysage et permet de concevoir des espaces intérieurs fonctionnels et conviviaux.

L’établissement accueille des enfants et adolescents atteints de déficience intellectuelle. Situé au cœur d’un vaste paysage de la vallée de la Sarthe, le projet s’est construit comme un village, avec de petits bâtiments organisés autour d’une rue centrale, qui s’ouvrent sur le paysage environnant.

Les différents bâtiments correspondent chacun à un service, au total 9 « maisons », petites constructions d’échelle familiale. Ces constructions jouent sur des alternances de volumes et sur la couleur pour se différencier. Le projet s’inscrit dans une démarche environnementale, économiquement raisonnée (qualité des matériaux, confort des usagers, coût d’entretien).